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Date de création : 25.06.2009
Dernière mise à jour : 09.07.2009
4 articles


LE DIAGNOSTIC

Publié le 25/06/2009 à 17:15 par editiontheatre

 

>LE DIAGNOSTIC

 

Les particularités de cette édition :

- Souvent comparée par les libraires à l’édition de poésie

- Notion de combat, d’engagement, de militantisme tant pour l’éditeur que pour le libraire.

- Une multitude d’éditeurs (Aneth en avait compté 110 toujours en activité l’année dernière). Du coup, le libraire Palimpseste doit s’adresser à 250 fournisseurs !

- Intégré dans un milieu avec une myriade d’acteurs : théâtres, compagnies, spectateurs (Sophie Saint-Marc parle d’un écosystème localqu’il faut identifier et travailler ; les libraires connaissent mal cet écosystème)

Rotation lente

 

 

La production :

- Plus de 400 titres par an (pour infos : 727 romans par an)

- L’Arche et de nombreux libraires jugent que cette production estbeaucoup trop importante et « bouchonne » le marché.

 

 

Les lecteurs :

Public d’étude (monde enseignant et élèves, tous cycles confondus) : Public qui arrive en premier… (prescription scolaire). Public très jeune mais très curieux comparé aux autres cursus universitaires. 

Public spécialisé (professionnels, amateurs, spectateurs) : Les comédiens arrivent en première position. Puis arrivent les amateurs et quelques spectateurs. Généralement, les spectateurs sont captés directement à la sortie des spectacles au théâtre (beaucoup de librairies travaillent avec les théâtres)

- Lecteurs purs : Public « fantasmé » (selon Pierre Banos), « public microscopique » selon les libraires ou « public inexistant » selon d’autres. Cependant, Yves Sartiaux voit ce public dans sa bibliothèque. Pour certains lecteurs, le théâtre est une forme brève qui permet de lire une fable rapidement. Par contre, la grande majorité du temps, il y a rejet des lecteurs pour le théâtre.

 

 

Les Libraires :

La FNAC : Les ventes de livres de théâtre représentent 1 % du Chiffre d’affaire de la FNAC forum

 En théâtre, la part du livre « grand format » (autre que les formats poches) représente 60% des ventes

    Les livres restent en rayon jusqu’à 1 an

 52% des livres de théâtre vendus dans les FNAC parisiennes, sont vendues dans la FNAC Forum

- Entre 500 et 600 librairies adhérentes au Syndicat de la Librairie Française. Beaucoup de petites structures.

- Environ 150 librairies avec un rayon théâtre.

- Il y a 7 librairies spécialisées en France (Paris, Lille, Nice)

- Aucun libraire n'était à la foire St Germain (organisée pourtant par un libraire)

 

 

Les bibliothèques :

- Yves Sartiaux de la Bibliothèque St Fargeau qui possède 2410 pièces de théâtre contemporain, affirme qu’un fonds théâtre s’accompagne automatiquement d’actions (rencontres et lectures). 

- Yves Sartiaux  constate également qu’il peut y avoir des effets « boule-de-neige ». Une lecture d’un texte à la bibliothèque, peut conduire à l’achat de la pièce en librairie, si celui-ci est déjà emprunté.

- Les bibliothèques n’ont pas beaucoup de livres de théâtre, comme la poésie. C’est trop peu emprunté.

- Les outils les plus utilisés pour constituer les commandes est Livre Hebdo, catalogues des éditeurs, sites.

Problèmes des marchés : moins de souplesse dans l’intervention des éditeurs auprès des bibliothécaires car les bibliothèques ne peuvent acquérir en dehors de ces marchés publics. (Une rencontre est organisée par Le Motif le Lundi 29 Juin 2009. plus d’informations sur : http://www.lemotif.fr/fr/le-livre-en-ile-de-france/agenda/bdd/article/263)

 

 

 Les médias :

- Plus ou trop peu de journalistes qui sont à la fois sur le créneau écriture et théâtre

- Audrey Le Roy de L’Arche confirme qu’après avoir travaillé la relation avec les journalistes, il peut y avoir article. Mais c’est un travail de longue haleine. Une relation individuelle à établir avec le journaliste. Aneth qui organise le Grand Prix de littérature dramatique depuis 5 ans confirme que c’est un travail éprouvant. Beaucoup de moyens pour peu de résultats

- Audrey Le Roy précise également que le travail de presse peut se faire en binôme avec le service presse des théâtres qui accueillent les pièces jouées. 

- Astrid Cathala de L’œil du Souffleur voit avec le site Les Trois Coups pour obtenir des articles sur les textes de théâtre.

- Jeanine Pillot rappelle une proposition du rapport Vinaver (1987) : les journalistes, à chaque fois qu’il faisait état d’une création, devait penser à mettre les références du livre. Concrètement, cet automatisme n’est pas acquis.

- Dans Le Matricule des AngesLaurence Cazaux chronique également au moins 5 textes de théâtre récents par numéro.

 

 

Diffusion : 

- Difficulté majeure soulevée par tous les éditeurs. Notamment, difficulté d’être présents dans les rayons des Grandes surfaces spécialisées.

Beaucoup d’auto-diffusion. Seuls les éditions Théâtrales et Actes Sud-Papiers (groupe Flammarion) passent par un diffuseur externe. Ceci nécessite toujours un gros travail de suivi auprès du diffuseur.

- A noter : les éditions Théâtrales ne souffrent d’aucune censure de la part de leur diffuseur (CDE)

 

 

Diffusion par Internet :

- Chaque éditeur a son site. Mais ça ne suffit pas.

- SLF prépare un portail qui accueillera tous les éditeurs

- Ne pas négliger les libraires en ligne (Amazon…)

 

 

Diffusion à l’étranger : 

Prothedis assure la diffusion en francophonie de nombreux éditeurs.

- L’Avant Scène Théâtre regrette que le CELF n’existe plus

 

 

Distribution :

- Problème des délais d’envois aux librairies parfois jugés trop long

Calibre, prend en charge la distribution des petits éditeurs

 

 

Des tentatives de coopératives avortées :

- Après le rapport 87 de Michel Vinaver, une tentative de mutualisationavec L’Avant scène Théâtre, Comp’act et L’Arche et Théâtre Ouvert. Cela est resté dans les cartons. Une raison de cet échec est, selon Pierre Banos, le fantasme des éditeurs sur la perte d'autonomie que représente une structure coopérative.

- Dans les années 90, les éditions Théâtrales ont diffusé d’autres éditeurs. Cela fonctionne toujours mais les éditeurs diffusés ne représentent plus que 2 à 3 % des ventes de Théâtrales.

Scènes Premières, projet monté en 2005 par Christian Rullier, soutenu par les EAT et la SACD. Pas de coopération (les éditeurs étaient convoqués un par un) et le projet n’était pas viable. De plus, l’éditeur n’avait pas la main sur la diffusion.

- Et pourtant, le désir de coopération est toujours vivace dans ce secteur.

 

 

Les lectures :

- Les libraires aiment les lectures car cela anime leur librairie mais selon eux, cela n’entraîne pas de ventes. 

La FNAC Forum est prête à accueillir des lectures… Ils proposent de faire des lectures dans les rayons de la FNAC. En revanche, ils ne pensent pas que des signatures soient opportunes.

- Les Editions de l’Amandier auront accès à une salle de 300 places pour des lectures près de l’Opéra Garnier, 2 jeudis par mois. Si d’autres éditeurs souhaitent s’introduire dans la programmation, ils peuvent en faire la demande à Henry Citrinot.

- La bibliothèque Saint-Fargeau organise régulièrement des lectures. Cette activité fait vivre le fonds de textes, devenus paroles vivantes.

 

 

 

Publication numérique :

- Les éditions Théâtrales ont lancé une collection de livres numérisés. Le format utilisé est PDF. Plus d’informations sur :http://www.editionstheatrales.fr/collections.php?choix=11. Pour l’instant, il s’agit de textes épuisés ou sur le point de l’être. Selon Pierre Banos, ceci va à l’encontre de nombreux auteurs qui mettent leurs textes en ligne et qui se passent du travail éditorial.

- Le CNL aide ces projets à hauteur de 50%.

- Le format pdf sur papier A4 pourrait être préféré des « théâtreux » car plus facile à manier pour les comédiens.

- Il ne faut pas écarter le libraire de cet objet. Le livre numérique est un « complément » du livre papier. Il pourrait mettre un accès vers ses pièces sur son site.

- Penser que, plus tard, pour le livre numérique en format XHTML, des enregistrements (créations, lectures…) pourront être intégrés. Il faudra alors inventer de nouveaux objets littéraires.